AFPRO innove en vous proposant des séries de conférences inédites en langue française !
Pour ce nouveau cycle de l’automne 2023, AFPRO a invité le Professeur Régis Olry, seul enseignant francophone à qui a été confié un cours de niveau universitaire sur le paranormal à l’UQTR (Université du Québec), pour une série de six conférences exclusives.
1. Souscrivez à l’intégrale des conférences
2. Participez à chacune d’elles en ligne
3. Validez un questionnaire d’évaluation des acquis
4. Téléchargez vos attestations de suivi !
Un format rapide et une pédagogie efficace pour un savoir qui vous suivra tout au long de votre pratique.
Vous pouvez suivre les conférences à votre rythme. Les vidéos restent disponible à partir de votre compte AFPRO.
Tarif préférentiel valable :
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seulement jusqu’au 31/12/23
LES CONFÉRENCES
1. Entre faits scientifiques et hypothèses paranormales
Avec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 1h11min
La science doit-elle rester totalement fermée à toute hypothèse dite paranormale ? Sans prendre parti dans cette éternelle (et peut-être inutile ?) controverse, quelques questions méritent toutefois réflexion.
Premièrement, la science peut-elle aborder ce genre de phénomène ? Pour beaucoup, les conditions sine qua non de la démarche scientifique (reproductibilité, mesurabilité, principe de non chevauchement des magistères) s’y opposent péremptoirement ; pour certains, d’authentiques exceptions se font jour.
Deuxièmement, si la science est apte à étudier certaines manifestations étiquetées paranormales, doit-elle le faire ? Là aussi, les opinions divergent.
Troisièmement, le supposé complot de l’establishment scientifique est-il une invention ou une réalité, au moins ponctuelle ?
Finalement, nous analysons quelques exemples pour expliquer comment les données statistiques peuvent être fautivement interprétées, en fonction des attentes uniquement, et ce d’un bord comme de l’autre.
2. Les concepts de hantise et de poltergeist
Avec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 1h05min
Phénomène paranormal par excellence, le concept de hantise et sa matérialisation sous forme de fantôme sont rapportés depuis au moins deux millénaires, et ce partout dans le monde.
Nous résumons quelques cas célèbres des siècles passés (la maison Teed à Amherst, le presbytère de Borley, Marie-Antoinette au Petit Trianon), ainsi que d’autres, plus récents, décrits aux États-Unis (Blaine dans le Minnesota, Union dans le Missouri, Atchison au Kansas, Ford Gibson en Oklahoma, Louisville dans le Kentucky) et ayant fait l’objet d’un ou plusieurs livres.
Finalement, nous passons en revue, avec un œil critique, les différentes méthodes d’investigation anamnestiques (témoignages), technologiques (photographies, variations de température, inévitables – et surtout totalement inutiles – détecteurs de champs électromagnétiques), et psychanalytiques (responsabilité individuelle ou collective).
3. Le syndrome de possession diabolique
Avec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 1h22min
Le syndrome de possession diabolique – l’adjonction du terme « syndrome » évite d’avoir à se prononcer sur l’indémontrable réalité du phénomène – doit être abordé sous trois angles différents : l’angle théologique (possessions dans les Évangiles, manifestations requises par le Rituel romain dès 1614, opinion des autorités de l’Église catholique), l’angle historique (le diable dans les couvents au XVIIème siècle, les cas Ronald Hunkeler et Maurice Thériault), et l’angle neuropsychiatrique (schizophrénie, paralysie du sommeil et, dernière hypothèse en date, encéphalite à auto-anticorps anti-récepteurs NMDA). L’exorcisme est également abordé au travers de l’incontournable effet William Peter Blatty, de l’actualité des demandes et de la légitimité de la démarche.
Finalement, nous détaillons le cas très documenté (ce qui n’est pas synonyme d’authentifié) de la jeune allemande Anneliese Michel décédée le 1er juillet 1976 dans des circonstances mystérieuses.
4. Les fantômes japonais : vecteurs et archétypes
vec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 1h22min
L’omniprésence du concept de fantôme au Japon a des racines dans le Bouddhisme, le Shintoisme, et l’étonnante résistance de la tradition aux développements technologiques. Les vecteurs de diffusion, aussi bien des fantômes traditionnels (Oiwa, Okiku) que des récentes légendes urbaines (Kuchisake onna, Teke Teke) sont la tradition orale (Hyaku monogatari), le théâtre (Nô, Kabuki), les estampes (Yoshitoshi Tsukioka), la littérature (Lafcadia Hearn, Suzuki Kôji, Tara Devlin) et, sans doute le vecteur le plus pénétrant, le cinéma (Nakata Hideo, Shimizu Takashi, Kurisawa Kiyoshi).
Nous analysons alors les caractéristiques de l’archétype du fantôme japonais (femme au teint pâle, vêtue de blanc, cheveux tombant devant le visage, absence de pied).
Finalement, nous décrivons ce que nous appelons l’effet Sadako et donnons quelques exemples de l’omniprésence des fantômes japonais dans la vie de tous les jours.
5. Vampirisme clinique
vec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 45min env.
Le mythe du vampire remonterait selon certains aux psaumes de David, et bien que classiquement d’origine roumaine — Vlad Dracula fut effectivement un voïévode (chef de guerre) de la Valachie du 15ème siècle —, le concept de vampire semble s’être développé dans le folklore de toutes les civilisations. Sous forme de métaphore, le terme de vampirisme a même pénétré la criminologie et les mathématiques. À défaut de réalité historique, le vampirisme a bel et bien été corrélé à certaines pathologies.
La première est de nature psychiatrique. Connue depuis 1991 sous le nom de syndrome de Renfield, elle comporte entre autres une pulsion à boire du sang, animal ou humain. La seconde, porphyrie érythropoïétique congénitale, appartient à l’hématologie. Générée par des déficits enzymatiques interférant avec la synthèse d’un des constituants de l’hémoglobine, elle présente plusieurs caractéristiques cliniques du vampirisme folklorique.
Cette conférence vise à discuter les liens éventuels entre le vampirisme d’antan et les hypothèses psychiatrique ou hématologique soulevées récemment.
6. Les phénomènes de précognition
vec le Professeur Régis Olry, UQTR (Université du Québec) – Durée : 45min env.
Le terme de précognition désigne la faculté qu’auraient certaines personnes de percevoir des événements qui d’une part n’ont pas encore eu lieu, et d’autre part ne peuvent se déduire des connaissances actuelles ou passées. Quelques témoignages sembleraient accréditer cette possibilité, qu’elle relève d’un mécanisme actif (rituel shamanique) ou passif (rêves dits prémonitoires). Or, le physicien et futurologue new-yorkais d’origine japonaise Kaku Michio place la précognition dans sa classe III d’impossibilité, c’est-à-dire celle qui renferme les concepts en contradiction formelle — et donc peut-être définitive ? — avec les lois de la physiques connues à ce jour.
Cette conférence vise à analyser dans le détail quelques cas célèbres (Nostradamus, Jacques Cazotte, 11 septembre 2001) afin de soulever d’autres hypothèses et donc de proposer d’autres explications (rigueur chronologique, principe du rasoir d’Ockham, effet d’inférence) que celle d’une très hypothétique capacité à connaître certains événements à venir.
